Un saint franciscain pour le monde entier
Dr José Gregorio Hernández était médecin vénézuélien né en 1864 et membre de l’Ordre Franciscain Séculier depuis 1899, année de son admission à la Fraternité de la Merced à Caracas.
En plus d’être médecin, il était aussi professeur d’université et se distinguait par son attention chrétienne et miséricordieuse envers les patients les plus démunis. Aussi l’appelait-on le « médecin des pauvres ». Sa vie était profondément enracinée dans l’amour de Dieu, du prochain et, surtout, dans l’amour de l’Eucharistie. Cet amour le poussait à participer quotidiennement à la Messe et aussi à prier devant le Saint-Sacrement. Ce faisant, il approfondit un désir grandissant de consacrer totalement sa vie au Seigneur. La vie selon l’Évangile suivi ‘sine glossa’, sans glose, se reflétait dans sa vie, tout comme elle se reflétait dans la vie de saint François d’Assise, dont il était un fils fidèle. En 1908, en quête de perfection évangélique, il abandonna tout – profession, famille et biens personnels – pour entrer comme moine à la Chartreuse de Farneta (Italie). Cependant, pour des raisons de santé et à cause de difficultés rencontrées pour s’adapter au travail et au climat du lieu, il fut contraint de quitter l’abbaye neuf mois après son entrée. Malgré cela, il poursuivit son engagement à consacrer sa vie au Seigneur et entra au séminaire diocésain de Caracas, mais malheureusement, une nouvelle fois en raison de graves problèmes de santé, il dut abandonner cette voie.
En suivant de sages conseils concernant son aspiration à consacrer sa vie à la suite du Christ, il comprit qu’il pouvait emprunter le chemin étroit indiqué par l’Évangile tout en accomplissant son devoir de médecin et de professeur d’université, comme laïc franciscain.
Le 29 juin 1919, à l’âge de 55 ans, alors qu’il revenait d’une visite chez un patient, il mourut renversé par une voiture. Il avait pressenti que sa mort était proche lorsqu’il avait offert sa vie pour la fin de la Première Guerre mondiale, qui était maintenant terminée depuis un an. Son exemple de vie marquée par l’exercice des vertus les plus héroïques pratiquées avec une grande humilité a laissé un héritage perpétuel.
Que saint José Gregorio Hernández, notre frère de l’OFS, nous insuffle le désir de sainteté qui a imprégné toute sa vie !